À tout juste dix-huit ans, l'Américaine Vashti Cunningham a remporté le titre mondial au saut en hauteur, la semaine dernière à Portland. Tandis que sa dauphine - l'Espagnole Ruth Beitia - recevait un prix de 17.900€, Cunningham elle, n'a pas vu le moindre centime des 36.000€, qui lui était pourtant promis.
La raison ? La jeune sauteuse en hauteur était officiellement inscrite à ce championnat en tant que « athlète amateur », par la fédération Américaine d'athlétisme. Or, l'instance internationale (IAAF) - qui octroie les primes aux athlètes médaillés - précise qu'il faut être « athlète professionnel » pour toucher cette prime.
Un juteux contrat avec Nike
Une pilule difficile à avaler pour la championne du monde en titre. Quelques jours après, son père (qui est également son entraîneur et agent) a déclaré à la presse que sa fille avait signé un contrat « très lucratif » avec le célèbre équipementier Nike. Une marque qui a pour objectif de capter les meilleurs athlètes mondiaux, et ce dès le plus jeune âge. Bien que ces derniers aient à plusieurs reprises échoué avec la star Jamaïquaine Usain Bolt, fidèle à Puma depuis son premier titre mondial chez les juniors.
La somme que percevra Vashti Cunningham avec Nike n'a pas été révélée, mais « est à la hauteur du talent » de la jeune Américaine, selon son père. Son prochain objectif sera de rivaliser avec les meilleures mondiales en Ligue de Diamant, avant de tenter d'obtenir son ticket pour les jeux Olympiques de Rio. Une simple formalité ?