C'est une nouvelle hécatombe côté russe, qui accable encore davantage une fédération gangrénée par des faits de dopage, depuis les révélations de la chaîne Allemande ARD. Dernier scandale en date, le meldonium.
Selon le ministre des sports russes, vingt-sept athlètes russes ont été contrôlés positif au meldonium - une substance pourtant interdite par l'agence mondiale antidopage depuis le début d'année. Un scandale de plus, après la révélation de la réputée tenniswoman Maria Sharapova, également contrôlé positif à cette substance.
Le cas du meldonium en question
« Vingt-sept athlètes ont été contrôlés positif au meldonium. Même si en réalité, il y a plus d'une centaine d'affaires en cours dans le monde », a déclaré le ministre des sports russes. Un nouveau scandale qui ne risque pas d'arranger les affaires de la fédération russe d'athlétisme, suspendue de toute compétition internationale depuis fin 2015 - pour sa participation présumée à des pratiques dopantes. Cette suspension est en vigueur jusqu'en mai, sous réserve d'être prolongé (jusqu'aux jeux Olympiques ?).
Selon l'Agence Mondiale Antidopage (AMA), une substance est considérée interdite aux sportifs dans les cas suivants : lorsqu'elle améliore les performances de l'athlète - constitue une menace à la santé de l'athlète - viole l'esprit du sport.
Selon nos sources - l'entreprise Lettonne qui produit le meldonium - a indiqué que ce dernier peut prendre « plusieurs mois » à quitter l'organisme de l'athlète. Tout dépend de la dose consommée par l'athlète et sa durée de traitement.